Histoire du Lhassa apso
En Grande-Bretagne
1901:
Le premier Lhassa-Apso arrive en Occident , chez Miss Marjorie Wild. Là débuta pour elle une grande passion pour la race qu'elle éleva jusqu'à sa mort en 1971 sous le nom d'élevage COTVALE (affixe).
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Miss Wild |
De 1902 à la première guerre mondiale il eu divers imports provenant du Tibet , notamment lors de l'expédition du Colonel Young HUSBAND. Le Colonel Bailey , éminent naturaliste et personnage important pour la race Outre-manche participa à cette aventure.
1928:
Le lieutenant-colonel Bailey et son épouse reviennent du Tibet avec cinq descendants de leur souche d'origine (Taktru, Droma, Tsitru, Pema Litsi) et Lhasa un mâle.
Taktru et Droma Tsitru
1930:
Miss Hutchins revient de Chine avec un mâle, Hibou, et sa propre femelle, Lung Fu Ssu.
De gauche à Droite (1933): Lady Brownrigg avec "HIBOU", "Yangtse" et "USD-SSA" avec Mlle M. HUTCHINS
"SSU POUMON FU» et «Tang», Sir Douglas Brownrigg et "HZU HSI."
Mlle WILD avec "SATROMA" importé par Mme BAILEY.
1931:
Mr. et Mrs.Brownrigg reviennent de Chine avec une femelle, Shu Ssa et sa deuxième portée , née en quarantaine.
1934:
L'English Tibetan Breeds Association décide que les chiens des Brownrigg-Hutchins ne sont pas des Lhassa Apsos.
Mai 1934 :
L'Assemblée Générale de l'English kennel Club décide de classer ces chiens "toute autre variété, shih-tzu".
Septembre 1934:
Le nom de Shih-Tzu est adopté pour ces chiens.
1934:
L'English Kennel Club approuve le standard du lhassa-Apso.
Aux U.S.A
C'est M et Mme Suydam Cutting qui introduisirent la race
aux U.S.A . Les CUTTING eurent pour la race une importance égale à celle qu'eurent les BAILEY Outre-Manche.
Dès 1925 , M. CUTTING participait à l'exposition Roosevelt
au Turkestan pour les musées Américains , dans le but de ramener des spécimens rares de faune locale.
En 1928, M. CUTTING accompagna M. ROOSEVELT au Tibet
et entreprit ensuite de nouveaux voyages dans ce Tibet fascinant. Ceci l'emmena à échanger une correspondance avec le Dalaï-lama , à qui il offrit un couple de dalmatiens
et de Bergers Allemands.
1933:
Tarkee et Dinkie , offerts à Mr et Mrs. Cutting par le 13e
Dalaï-lama, leur producteur ,
sont les premiers Lhassa Apsos à fouler le sol Américain.
9 avril 1935:
Le standard est approuvé par l' American Kennel Club.
1er mai 1935:
Les premiers lhassas apsos à être inscrits à l'American kennel Club après que le standard fut approuvés ont été Tarzan of Kokonor et Empress of Kokonor , deux imports canadiens.
mars 1936:
Les premiers lhassas apsos à figurer sur l'American Kennel Club Stud Book sont Hamilton Bigdy et Hamilton Tsaring , tous deux importés du Tibet
1937:
Deux lhassas dorés sont offerts aux Cuttings par le régent Kashag au retour de leur visite de Shigatse. Ils forment la souche de base de l'élevage Hamilton.
entre 1937 et 1950:
De nombreux chiens sont importés de grande-Bretagne, ayant pour ascendants les shih-Tzus des Hutchings-Brownrigg.
1950:
Le et Pehma sont offerts aux Cuttings par le 14 e Dalaï-lama Ce furent les derniers imports du Tibet, avant l'invasion communiste.
1950:
L'American Kennel Club sépare définitivement les deux races : Lhassa-Apso et Shih-tzu.
A partie de ces différents chiens offerts, les CUTTING entreprirent donc l'élevage du Lhassa Apso dans leur
<<HAMILTON FARM>> du New Yersey.
Dès lors, leur fameux affixe HAMILTON est devenu célèbre dans le monde entier.
les chiens "Hamilton"
Mrs CUTTING mourut en 1961 et M CUTTING vendit son élevage en 1962 à Mrs COHEN (affixe KARMA de Las Vegas-Nevada.)
NB: La confusion des deux races nacquit dans les années 30 lorsque M.Patch ramena
deux chiens à pils longs de ShangaÏ. Ces chiens étaient les Shi-Tzuz Ming Tai et Tai Ho.
On les retrouve dans à peu prés la moitié des lignées américaines.
En France
En 1949 , alors qu'elle flânait dans les rues de Lille , exactement place des 4 chemins , Melle Violette
Dupont fut littéralement ébahie par une boule de poils qu'elle ne connaissait pas, et qui la séduisit aussitôt.
Elle apprit qu'il s'agissait d'un lhassa-apso et qu'il était là "grâce aux anglais".
En effet , elle apprit que deux sujets de sa majesté avaient réussi à ramener d'Inde , par bateau , deux lhassas semblables.
Face à leur impossibilité de payer les charges de mise en quarantaine , ils furent obligés d'abandonner leurs chiens à des anversois, lors d'une escale en bateau.
La famille anversoise avait cédé l'un de ces deux chiens à un capitaine Belge , qui l'offrit à sa fiancée comme cadeau de mariage .
Mais la future épouse s'empressa de remettre le chien à
un magasin spécialisé de Lille.
C'était le mâle doré nommé Xeres.
Melle Dupont l'acquit.
Ce fût l'ancêtre de tous nos Lhassa-Apso français.
Dans la mesure où la race devait continuer à exister ,voire
à se multiplier , Melle Dupont fut pressée de trouver une femelle qui porterait sur
ses épaules l'avenir de la race en France.
Elle acquit une femelle provenant de l'élevage de Mme CUTTING aux U.S.A.
Cette femelle portera le numéro 1 au L.O.F .
Elle se nommait Hamilton Kangmar, elle était sable et grise.
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Xeres | Hamilton Kangmar |
Le Lhassa apso, un chien authentique ?
En raison de la légende boudhique, Les lamas et et les hauts dignitaires royaux étaient les seuls qui reproduisaient les APSOS au Tibet.. Par conséquent, les gens ordinaires n'ont jamais possédés ce type de Lhassa. En effet, il existerait DEUX types de Lhassa apso, le petit des temples et le plus grand que possédaient les gens "du commun"
Les petits, les APSOS qu'on ne trouvaient qu'au Tibet étaient dorés, comme les lions, blancs, symbole de pureté et noirs.
les Lhassa eux etaient plus grands avec des couleurs plus variés .
(source : Lhasa apso -kasu- élevage allemand).
Ces chien n'étaient jamais vendu mais offerts comme cadeaux car le lhassa est precieux et spécial : c'est le chien qui aurait les plus grandes chances de se reincarner en personne humaine. On dit aussi que le Lhassa apso, porterait bonheur à son propriétaire.
les phénotypes des lhassas variraient donc en fonction de leur origne.
| APSO est plus rare que le LHASSA, c’est cependant effectivement la même variété, mais, de ces beaux chiens de couleur miel, on leur a accordé une dénomination propre. Souvent légèrement plus petits que les Lhassas, leur taille est à peu près celle du scottish terrier, tout comme les Epagneuls du Tibet, ils ne sont élevés que par des riches. Il est douteux que l’on puisse en obtenir ailleurs qu’à Lhassa. Possédant un poil long, couleur de miel, avec un museau foncé et le bout des oreilles foncé, des yeux foncés également, les Apsos sont extrêmement attrayants. Le poil a l’air plus dur qu’il ne l’est au toucher, et en dessous se trouve un sous-poil épais qui les préserve des intempéries. Après la pluie, l’Apso se secoue et sèche en quelques minutes.
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Ce chien possède une crinière de poils longs au tour du cou, qui leur donne une apparence de lion. Les Tibétains les appellent " chiens de lion d’or " et il est à noter que leur petit nom d’amitié au Tibet, sont souvent " singki " ( lion ) ou " singtik " ( lioceau ). Ou qu’ils sont des " toy " on les apprécie aussi comme porte bonheur. On considère comme bien heureux celui qui possède un Apso. Mrs Baleys
"Je considère que la petite taille que vous possédez en France est essentielle pour le vrai Seng Kyi. Quel pays est-ce qui vous conteste la petite taille ? Au Tibet, ils appellent tous les chiens du type Apso (qu’on appelle Lhasa Terrier en Grande Bretagne et aux Etats Unis) simplement Apso, mais le vrai petit chien-lion ils appellent Apso Seng-Kyi" . (Seng = Lion, Kyi = chien)
Standard par Mrs M.HAYES:
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1- Poil lourd, long, tombant sur les yeux ; poil aux oreilles, jambes, pieds et fouet ; les poils sur les oreilles sont de couleur plus foncées. Une longue barbe est caractéristique. |